Patrimoine local

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 La chapelle des Bures 

Construite en 1890 à l’initiative de Nicolas Baudot sur le promontoire de la côte des Bures à une altitude de 370 mètres. Un sculpteur renommé de Saint-Mihiel. Ce site est propriété privée.

Chenin-Bichet fut retenu pour construire cette élégante chapelle de style néo-gotique, surmontée d’une statue de 3 mètres de hauteur avec sur ses pieds l’inscription en latin « Sub tuum refugium confugimus ».
En fait, il s’agit d’une invocation à Marie assez célèbre, qu’on traduit généralement en français par : “Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions”.

La Damechonne

L’occupation du territoire par l’Homme remonte à un passé fort lointain. La preuve incontestable nous est fournie par la présence actuelle d’un menhir érigé en pleine forêt, sur le plateau des hauts de Meuse à la limite des territoires des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Woinville et Saint-Mihiel. Il s’agit d’une pierre dressée, de trois mètres environ, connue sous le nom de « Dame Schöne », ce qui veut dire en langue germanique, « Belle Dame ». 
Pour vous rendre à la Damechonne ou à la Chapelle des Bures depuis l’un des villages, empruntez nos sentiers balisés :Randonnées pédestres

Autel allemand 

Espace de culte avec autel du camp de Neu-Württemberg 14-18
Un espace destiné à l’organisation d’offices religieux en plein air a été aménagé par l’armée allemande, au cours de la Grande Guerre, à proximité de l’ancien camp baptisé « Nouveau Wurtemberg » (Neu-Württemberg) et implanté au sud de Savonnières-en-Woëvre (Meuse). Il est situé dans la forêt communale de Buxières-sous-les-Côtes (Bois haut de Buxerulles, coupe 35), à proximité de la plaine de Rays.

Cet aménagement comprend un terre-plein permettant de regrouper une assistance, avec, à la périphérie de celui-ci, un autel en pierre reposant sur une sorte d’estrade et accessible sur trois côtés par deux gradins. Les pierres utilisées pour réaliser cet ensemble ont vraisemblablement été extraites dans une carrière de la région.
L’autel en forme de table est assez monumental. Sa partie centrale, évoquant un tabernacle, était initialement surmontée d’une croix. Ses joues latérales et ses parties hautes comportent des motifs floraux ainsi que des lignes géométriques brisées, encadrées par des billettes faisant penser à un chapelet. Les arêtes sont également décorées. Sous la table, la partie basse reliant les joues est ornée d’une croix de fer encadrée des lettres grecques alpha et oméga, symbolisant le commencement et la fin. . _

Le maître d’oeuvre :
Aucun document ne permet jusqu’à présent de savoir quel est le maître d’œuvre ayant réalisé cet ensemble. Toutefois, un nom (Gottlob EPPLER) et un numéro d’unité (6/120.) ont été gravés sur la partie droite de l’autel. Il y a donc lieu de penser que cette construction doit être attribuée à ce militaire et les recherches effectuées semblent confirmer cette hypothèse. Pour l’essentiel, ils ont été tirés d’un registre provenant sans doute de la circonscription des réserves (Bezirkskommando) de Ludwigsburg.

Ainsi, l’autel serait l’œuvre d’un professionnel, Gottlob EPPLER, un Wurtembergeois, affecté à la 6e compagnie du 120e régiment (wurtembergeois) de Landwehr (6./Landwehr-Infanterie-Regiment Nr. 120). Le travail pourrait avoir été effectué au printemps 1915.

 Autel Allemand


Itinéraire spirituel de la Grande Guerre :
  proposé par le diocèse de Verdun :   

Itineraire Spirituel


L’étang de la perche

 Sur le cours de la Madine, l’étang de la « Perche » a pris une importance en l’an 1293, par suite de la construction d’une digue entreprise par l’abbaye Bénédictine de Saint-Mihiel afin d’en obtenir un revenu supplémentaire et un complément aux repas par la pisciculture. Pendant le carême et les nombreux jours d’abstinence ou jours maigres ordonnés par l’église, le poisson figurait ainsi copieusement sur les tables. _ Aujourd’hui, l’étang de la perche est la propriété du CENL, Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine. _ Site :http://www.cren-lorraine.fr/
etang-de-la-perche

La croix Castillard

 En 1686, Nicolas CASTILLARD et son frère François, nés à Woinville, furent tués à coups de fusil, dans la forêt, par des sbires du seigneur de Savonnières-En-Woëvre et, par ses ordres, pour lui avoir refusé l’absolution. Une croix, ruinée depuis, fut érigée sur le lieu du crime. Elle a été remplacée par une autre, sur la route de Saint-Mihiel à Woinville, à 1300 mètres de la première. Elle porte cette inscription : “cette croix a été érigée et relevée en 1928 par la piété de la famille, à la mémoire de M. N-V Castillard, curé de Woinville pendant 40 ans. Son frère et lui furent victimes d’un devoir religieux en 1686 ; Requiescant in pace”

Les autres édifices :

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